Abigail Admin
Messages : 38 Date d'inscription : 29/06/2011 Age : 32 Localisation : Sur le mermaid
| Sujet: Les postes à bord Lun 11 Juil - 15:00 | |
| Le commandement
Capitaine: C’est l’âme du navire, il est responsable de la stratégie et du succès de la mission de l’embarcation. Il a droit de vie et de mort sur l’équipage mais peut être abandonné sur une île déserte par l’assemblée, conformément à la chasse-partie si il fait preuve d’incompétence. Il a été élu grâce à son charisme et parce que c’est le plus féroce des hommes et le meilleur des matelots. Enfin ça c’est sur le papier… N’est-ce pas Cook ?
Officier second: Appelé « Premier lieutenant » ou « patron », c’est l’homme responsable de la manœuvre nautique du navire. Il détaille les ordres évasifs du capitaine en saisissant leur finalité. Il doit aussi prendre des initiatives telles que faire part des faits importants. Sa position est décisive pour la conduite du bâtiment.
Canonnier: Appelé aussi « second lieutenant » sur les navires de guerre, c’est le responsable des tirs d’artillerie. C’est souvent un ancien chef de pièce aguerri. Au combat, il précise les ordres du capitaine au maître-canonnier. Il anticipe les mouvements du navire et les conditions de tir. En dehors des combats, il dirige aussi les exercices pour entraîner les artilleurs.
Maître-canonnier: Le maître-canonnier est le meilleur artilleur qui connaît les 70 ordres nécessaires à la charge et au pointage. Il veille à l’approvisionnement en gargousses de poudre et éventuellement à l’entretien des braseros qui chauffent les boulets rouges. Ses hommes sont repartis en petit groupe gérant chacun une pièce. Il transmet les ordres du canonnier en corrigeant les erreurs. Il doit souvent faire appel aux coups de triques pour faire régner la discipline. Sur un navire pirate, les postes de maître d’équipage et de maître-cannonier sont occupés par des matelots qui en ont les épaules. Si il existe un homme plus compétent, il lui prend sa place, y compris dans l’assemblée.
Bosco: On l’appelle aussi « maître d’équipage », c’est un ancien gabier. Il assure le lien entre les hommes et le commandement. Il est chargé de la mise en œuvre des ordres du second. C’est aussi lui qui motive les hommes, organise les groupes et coordonne leurs actions. Comme pour le maître-cannonier, le maître d’équipage doit souvent faire appel aux coups de triques pour faire régner la discipline et son poste est occupé par des matelots qui en ont les épaules. Si il existe un homme plus compétent, il lui prend sa place, y compris dans l’assemblée.
Quartier-maître: C’est un ancien gabier qui connaît toutes les ficelles de la voile ainsi que celles de la vie à bord. Il prend la barre lors des moments difficiles. Simple avocat des matelots sur les navires de guerre, il est le contre-pouvoir sur les navires pirates. Elu démocratiquement par l’équipage, il le représente dans l’assemblée. C’est un bon orateur et un fin psychologue afin d’arbitrer au mieux les conflits sur le navire. Enseigne: Avant d’entrer dans le commandement d’un navire de guerre, un jeune officier doit passer par le poste d’enseigne. Il transmet les ordres entre les membres du commandement et apprend ainsi le fonctionnement du navire. Sur les navires de pirates, les mousses font souvent office d’enseigne. Sur les petits navires, les ordres se transmettent au porte-voix.
Les Maîtres
Pilote: C’est le navigateur, hydrographe, cartographe, géographe et météorologue. Il conseille le capitaine pour la navigation. Sept an d’étude sont nécessaires pour ce poste sur les navires de guerre. Tandis que le timonier compense la dérive due au vent en fonction de ses ordres, le pilote essaie de prévoir les écarts de route dus aux courants et au louvoyage. Le pilote ne prend les commandes qu’en rivière. Il est capable d’évaluer les fonds marins et peux localiser bancs de sable grâce à ses connaissances en hydrographie.
Charpentier, calfat et voilier: Ils entretiennent le navire et assure la reconstruction après un combat naval. Sans eux le navire tomberait en ruine. Le charpentier est responsable de la structure, le calfat de l’étanchéité et le voilier des voiles et cordages. Ils ont sans doute dû travailler 10 ans comme assistant de ce poste avant de pouvoir le prendre.
Chirurgien: Il est responsable des soins des blessés et des malades de l’équipage. Certes la médecine de l’époque et rudimentaire et le chirurgien est souvent obligé de couper un bras blessé, mais il vaut mieux cela que perdre la vie. Durant la marche du navire, il soigne quotidiennement les matelots dans leur hamac ou sinon dans sa cabine quand le cas est grave. Il tente de préserver l’équipage d’épidémie. Il conseille quelques fois le capitaine pour établir la route. Il dispose d’instruments de chirurgien et de registres pour des pathologies, notamment.
Cambusier: La maintenance des vivres, de l’eau, du bois à brûler et autres réserves est assurée par le cambusier. Il accommode les vivres frais, salés ou séchés et fabrique les tonneaux pour les stocker. Il organise des battues afin de liquider les rats à bord. Il informe le commandement lors de pénuries. Coq: Il prépare la nourriture de l’équipage. Il tient souvent le moral des matelots entre ses mains. Il peut préparer toutes sortes de repas mais dépend des réserves et des produits de luxe saisis sur les navires de prise. Les matelots et artilleurs
Matelot: C’est la base de la hiérarchie à bord. Le matelot obéit aux ordres du bosco et effectue différentes tâches. Il reste sur le « tillac » (le pont) et manœuvre les amures, écoutes et autres instruments. Il mouille l’ancre et la remonte au grand cabestan. Il participe aussi à la recharge des pièces en tant que servant de pièce. Le premier homme qui annonce une voile reçoit deux beaux pistolets.
Gabier: Les gabiers, eux, forment l’élite des matelots. Il y a un homme sur 10 qui en font partie. Sous les ordres du bosco et quelques soient les conditions, ils sont suspendus à plus de 30 mètres dans le gréement et sur le marchepied de vergue afin de carguer la voile et prendre des ris. Ils redoutent le jour où une mauvaise blessure les clouera sur le pont.
Artilleur: Appelé aussi « chef de pièce », il est responsable d’un canon et dispose de 2 à 12 servants de pièce pour exécuter les ordres du maître-canonnier. Il pointe la pièce d’artillerie alors que les servant la recharge. Le poste de chef de pièce est souvent rempli par un ancien gabier. En mer, l’expérience est l’intuition priment sur la technique car l’arme et la cible sont souvent en mouvement.
Vigie: Choisi parmi les gabiers, il est installé sur la hune et inspecte avec une vue l’horizon en quête de terres, voiles, bancs de sables ou récifs. La tâche est fatigante est nécessite plusieurs tournus par jour. Sur les navires, ce poste est prisé car il permet d’obtenir les plus beaux pistolets des prises. La vigie doit déterminer la nature, nationalité, allure, nombre de canons et importance de la cargaison de l’ennemi, ceci avant la longue-vue du capitaine.
Moucheur: Tandis que ses camarades gabiers se lancent à l’abordage, le moucheur ajuste son mousquet sur un membre du commandement adverse. Privé de son capitaine, un équipage ennemi ne tarde pas longtemps à se rendre. Certains moucheurs s’entraînent au maniement de la grenade à leurs risques et périls et à ceux de leur équipage.
Panosse: C’est un matelot raté ou blessé tellement gravement qu’il en est devenu inutile. Si celui-ci ne quitte pas le navire, on le met au poste de panosse. Il s’occupe de toutes les tâches ingrates telles que le nettoyage du bateau ou le carénage. Il est rarement respecté par ses pairs marins et les panosses dorment souvent sans hamac, au fond des cales et avec les rats, autant dire qu’ils ne ferment pas l’œil de la nuit. Il arrive même que certains subissent les tortures et bassesses des matelots assouvissant leurs vices après de trop longs mois loin des ports et de leurs tavernes. Il ne vaut mieux pas être jeune et attrayant quand on est panosse à bord. | |
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